Romains 14:7-13
7 Aucun de nous ne vit pour lui-même et aucun ne meurt pour lui-même. 8 Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur, et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Ainsi, que nous vivions ou que nous mourions, nous appartenons au Seigneur. 9 En effet, Christ est mort et il est revenu à la vie pour être le Seigneur des morts et des vivants. 10 Et toi, pourquoi condamnes-tu ton frère ? Ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? Ne devons-nous pas tous comparaître devant le tribunal de Dieu ? 11 Car il est écrit :
Aussi vrai que je vis, dit le Seigneur,
tout genou ploiera devant moi
et toute langue
me reconnaîtra comme Dieu .
12 Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. 13 Cessons donc de nous condamner les uns les autres. Prenez plutôt la décision de ne rien mettre en travers du chemin d’un frère qui puisse le faire trébucher ou tomber.
Jésus a donné l'ordre à ses disciples: "aimez-vous les uns les autres, comme moi je vous ai aimés." Et cet ordre est repris et développé dans le nouveau testament en montrant comment nous devons nous comporter, les uns les autres, au sein de la famille de Dieu, particulièrement. Ceci n'est pas pour exclure les 'pas encore disciples de Jésus', mais au contraire, pour qu'en voyant l'Église, le corps de Christ, la famille de Dieu, ils soient eux-mêmes attirés par la beauté de l'Évangile!
Le commandement qui nous intéresse ce matin vient de Romains 14:13 - Cessons donc de nous condamner les uns les autres. Ou, ne nous jugeons plus les uns les autres. Comme Pierre l'a souligné hier, c'est important de remettre ces commandements dans leurs contextes pour éviter de mal les interpréter.
Paul écrit à l'Église qui se trouve à Rome, où il y a des débats sur les aliments - ce qu'on peut manger ou non. Et Paul donne son avis, mais au final, il dit que ce n'est pas cela qui importe, mais notre attitude envers notre frère, notre soeur. Le problème quand il y a un désaccord sur des sujets secondaires, tels que ce que l'on mange, ou d'autres choses, c'est que nous adoptons une attitude de supériorité, et nous nous plaçons comme juge sur notre prochain. En prenant cette place, nous condamnons notre frère/soeur.
"S'il fait cela, il n'est pas vraiment sauvé!" "Il n'est pas un bon chrétien - je ne vais pas l'inviter chez moi! Il sera une mauvaise influence!" On le met à l'écart, on le condamne! Et au final, nous prenons la place de Dieu! Regardez à nouveau les versets 11 et 12. C'est Dieu qui juge - c"est à lui que nous devons rendre compte!
Est-ce que ceci veut dire que nous fermons les yeux sur la vie des frères et soeurs, que nous acceptons tout? Ce n'est pas à nous de juger, me diriez-vous! Mais ceci ne peut pas être juste! Au contraire, nous avons vu hier que nous sommes appelés à porter les fardeaux les uns des autres, et en particulier, quand on voit son frère s'égarer - le prendre, le soutenir, l'aider à cheminer avec Dieu, sachant que Jésus a déjà porté tout son fardeau!
Quelle est la différence alors? La différence est notre attitude de coeur. Ce n'est pas à nous de juger et de condamner, - Dieu seul est le juge! - mais d'aimer l'autre, comme Jésus nous a aimé. Nous voulons marcher les uns avec les autres pour nous aider à ne pas chuter, et pas nous écraser d'avantage dans la culpabilité de notre péché. Nous voulons amener chacun à la reconnaissance de son péché, non pour le condamner, le juger, mais pour l'amener au pied de la croix, à la repentance devant l'amour de son Sauveur!
Et ceci est particulièrement vrai pour ceux qui ne connaissent pas encore Christ et qui ne peuvent donc pas vivre une vie qui lui plait. Ils ne peuvent pas se soumettre aux commandements de Jésus. Nous ne sommes pas là pour les condamner - Dieu seul est le juge. Mais nous voulons leur montrer la beauté de la croix, où notre condamnation nous est retiré par l'oeuvre de Christ, pour les amener à la repentance et la vie, plutôt qu'au jugement.
Et donc nous avons besoin de persévérer dans la prière que Dieu change notre attitude arrogante, de jugement, et nous remplisse de l'amour de Jésus les uns pour les autres, pour que, au lieu de juger, nous puissions porter les fardeaux les uns des autres, à la gloire de Dieu!
Prions.
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