Jacques 4
7 Soumettez-vous donc à Dieu, mais résistez au diable et il fuira loin de vous. 8 Approchez-vous de Dieu et il s'approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs; purifiez votre cœur, hommes partagés. 9 Ayez conscience de votre misère, soyez dans le deuil et dans les larmes, que votre rire se change en deuil et votre joie en tristesse. 10 Humiliez-vous devant le Seigneur et il vous élèvera.
11 Ne dites pas du mal les uns des autres, frères et sœurs. Celui qui parle contre un frère ou qui juge son frère parle contre la loi et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu ne la mets pas en pratique, mais tu t’en fais le juge. 12 Un seul est législateur [et juge]: c'est celui qui peut sauver et perdre. Mais toi, qui es-tu pour juger ton prochain?
La lettre de Jacques parle beaucoup de la langue et de l’impact de nos paroles (Ne suffit-il pas d’un petit feu pour incendier une vaste forêt ? La langue aussi est un feu ; c’est tout un monde de mal. Jacques 3:5-6) Et Jacques nous exhorte ici à ne pas dire du mal les uns des autres au sein de l’Église.
A quoi cela ressemble-t-il? C’est quand nous parlons trop facilement du péché que nous voyons chez l’autre, que nous nous plaignons de lui. Peut-être qu’il nous a fait mal, et nous partageons cela avec d'autres. C’est de souligner les défauts de l’autre, de le rabaisser, parce qu’on ne peut pas lui faire confiance, ou il est toujours en retard, etc. C’est quand nous sommes prompt à critiquer l’autre.
Jacques nous donne deux raisons de ne pas parler mal de l’autre.
La première - c’est ce que le diable veut. Il veut créer la discorde au sein de la communauté de Dieu. Et donc ne pas parler du mal des autres est une manière de résister au diable. Et la promesse est qu’il fuira loin de nous!
La deuxième vient de la réalisation de notre état de pécheurs devant Dieu - v9-10. Jésus l’a dit clairement et de façon imagée! Qui suis-je pour vouloir enlever la poussière de l'œil de mon voisin alors que j’ai une poutre dans mon œil! Quand nous disons du mal les uns des autres, nous nous mettons en juge sur eux. Or il n’y a qu’un seul juge, Dieu à qui nous devons rendre des comptes, tous! Lorsque nous disons du mal de l’autre, nous montrons notre arrogance, notre orgueil de penser que nous sommes supérieurs.
Au contraire, Jacques nous exhorte à l’humilité. De reconnaître notre besoin d’un Sauveur. Nous sommes tous pécheurs, mais sommes tous des pécheurs pardonnés, si nous mettons notre confiance en Jésus! Ceci transforme notre perspective des autres au sein de la communauté de l’Église.
Et donc le contraire de dire du mal des autres, c’est de dire du bien des autres. Ça commence dans notre tête. Combien de fois nous nous attendons au pire chez l’autre. “Je savais qu’il allait réagir comme cela…” Pourquoi ne pas s’attendre au meilleur? Au lieu de penser en négatif, recherchons le bien, les qualités, les dons de la personne pour penser en bien, pour se parler en bien de la personne. Dans nos conversations, au lieu de critiquer, de descendre l’autre, cherchons tous les moyens de le construire, de l’élever, de parler en bien les uns des autres! Ceci créera un contexte d’amour, d’unité, de sécurité, où chacun pourra s’épanouir en servant notre Seigneur dans notre assemblée!
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